Je marche seule sur cette avenue sans ton soutien ,

Peu importe la destination ,

Je ne verrai certainement pas la fin,

Et c'est toujours le même refrain,

Si je me trompe de direction ,

Je demande à quelqu'un ,

Qui gentiment me répondra le chemin,

Mais que de regards hagards dans ce coin ,

Mon Dieu comme je crains ,

Les réverbères sont déjà éteins ,

Je suis dans un noir serein,

Je déambule et je ne vois plus rien,

Oui un passant un marin,

Mais je dois avouer que j'attends ta folie ,

Qui me poursuivait du matin au soir,

Et tes airs hautains ,

Il faut dire que tu faisais bien le pantin ,

Et là je suis dévastée par ton départ soudain,

Enfin c'est la vie qui n'est pas au point,

Ma plume balaye le chagrin ,

Et je vais continuer à errer aujourd'hui et demain,

Car ta présence ne me sert plus à rien ……….